Agro-industrie : la Banque Mondiale visite le laboratoire d'analyse des sols de Sinématiali et la zone agro-industrielle de Korhogo

CT@ Le Vice-Président de la Banque mondiale (à gauche) et le Dg du CCA (à droite) présentant le site de la zone agro-industrielle de Korhogo

Dans le cadre du suivi des projets en cours réalisation, le Vice-Président de la Banque mondiale, Région Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana  a visité ce dimanche 11 juillet 2021, le laboratoire d'analyse des sols à Sinématiali et la zone agro-

industrielle de Korhogo dédiée à la transformation de l'anacarde, au nord de la Côte d'Ivoire.

« Je suis satisfait d’avoir échangé avec les acteurs des projets. Je voudrais féliciter le gouvernement de la Côte d’Ivoire pour sa vision de développement. Les politiques sectorielles qui en particulier ont permis de générer ces projets. Politique sectorielle dans le domaine de la nutrition, de l’eau,  de l’agriculture et de l’agro-industrie. Ces trois programmes que j’ai visités, c’est un montant de 460 millions de dollars au total que la Banque Mondiale a investi », a indiqué Ousmane Diagana.

Le Projet de Promotion de la compétitivité de la Chaîne des valeurs de l’Anacarde (PPCA), soutien M Diagana, au niveau de la production, la Côte d'Ivoire ne cesse de faire des progrès. Ce qui justifie sa place de leader mondial. La commercialisation et la transformation permettront d'apporter de la valeur ajoutée. Notamment de l'emploi pour les femmes et les jeunes.

De surcroît, M. Diagana a souhaité  que les acteurs intensifient la transformation sur place. Ce qui permettra de créer de l’emploi et de lutter contre le chômage. Aussi pour que le développement soit inclusif, il faut qu'il soit en faveur de la femme et de la jeunesse.

Selon le Directeur Général du Conseil du Coton et de l'Anacarde (CCA), docteur Adama Coulibaly, cette visite est  un bon indicateur de l'importance des projets dans le portefeuille de la Banque Mondiale.

« Dans la dynamique de la délocalisation de l'industrie de l'Asie vers l'Afrique, il y a beaucoup d'atouts. Les industriels ont mesuré qu'ils peuvent gagner en traçabilité, en proximité de marché terminaux, ils peuvent accélérer la commercialisation de produits finis.

Il a appartient également au Conseil du coton et de l’anacarde de  créer les conditions pour que ces investisseurs atterrissent en Côte d'Ivoire et non à la périphérie de la Côte d'Ivoire. Pour ce faire, il nous faut une zone qui répond aux standards internationaux, a déclaré le patron du conseil de régulation.

 

 

 

CT