Les grandes rencontres du Cesec : les conseillers économiques saluent l’expertise du Dg du conseil du coton et de l’anacarde

Deux semaines après avoir brillamment présenté les performances et opportunités d’investissements des filières coton et anacarde aux investisseurs étrangers au  Forum Afrique 2021 à Paris, le Directeur Général du CCA (Conseil du coton et de l’anacarde),

docteur Adama Coulibaly, s’est essayé au même exercice à la demande des membres du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC).

Cette séance d’échange et de partage d’expertise dénommée « Les grandes rencontres du Cesec » s’est tenue ce vendredi 16 juillet 2021, Abidjan-Plateau dans les locaux de l’institution, en présence de son président, Dr Eugène Aka Aouélé.

Filière anacarde

Dans son exposé, Dr Adama Coulibaly a souligné que l’anacarde  est la source de revenus substantiels pour les populations rurales du Nord et du Centre du pays.

Ce sont plus de 400 000 producteurs de noix de cajou avec plus de 1.400.000 Ha de superficie de production. La  production se chiffre à plus de 900 000 tonnes en 2021, les opportunités sont énormes tant à l’exportation, qu’à la transformation. Ce qui représente plus de 20% de la production mondiale. La Côte d’Ivoire est le premier producteur et exportation mondiale de noix brutes, a expliqué le Dg du CCA.

Poursuivant ces propos, le patron du Conseil de régulation s’est exprimé en ces termes. « Près de 90% de la production est  exportée sous forme de noix brutes. 85% des exportations vers le Vietnam et 14% vers l’Inde. (…) L’aménagement de 4 zones industrielles dédiées à la transformation de l’anacarde; et le Centre  d’Innovation  et  de  Technologies  de  l’Anacarde (CITA), un centre usine qui a pour vocation  la formation aux métiers de la transformation de l’anacarde installé au centre du pays ».

Filière coton

Au niveau de la filière du coton, la Côte d’Ivoire a une longue expérience dans l’industrie cotonnière et une bonne organisation des acteurs privés à travers l’Interprofession. Un code des investissements favorable l’initiative privé sur toute la chaine de valeur et particulièrement à l’installation d’unités industrielles.

Quatrième produit agricole d’exportation, cette filière représente 237708 tonnes de fibre de coton, et 287 665 tonnes de graine de coton  pour l’année 2021-2022. 95% de la fibre est exportée principalement vers l’Asie et l’Europe, tandis que 70% de la graine de coton exportée vers les pays voisins de Côte d’Ivoire, a-t-il précisé.

Cesec

Au terme de l’exposé le président du Cesec, Dr Eugène Aka Aouélé salué l’expertise du DG du CCA. « De cette intervention se dégage clairement la qualité de l’organisation de ces filières. Notre assemblée consultative voudrait vous rassurer monsieur le Dg quant à la capitalisation de ces précieuses informations. Au nom des  conseillers économique, je voudrais vous exprimer nos vives félicitations, et nos compliments appuyés pour cet excellent partage et la qualité des échanges auxquels nous avons eu droits. (…) Nous pouvons être fiers parce que la Côte d’Ivoire à ces experts dans différents domaines », s’est-il réjoui.

 

Après la rencontre, les membres du Cesec ont pu découvrir au cours de la pause cajou, les produits dérivés de l’anacarde entre autres ; produis alimentaires (biscuits, anacarde enrobé de chocolat, caramélisé, salé, épissé), boissons (jus pomme d’anacarde, ainsi que le lait) et bien d’autres.

 

 

CT